Auray-Le Croizic Escapade en train touristique
réhabiliter la mémoire de l’axe ferroviaire entre Auray et Pontivy, Auray et Quiberon.
Le retour du guichet SNCF en gare de Pontivy (Morbihan) a été fêté en grande pompe vendredi 3 mars 2023...
Nostalgie… Ce vendredi 3 mars 2023, sur le quai de la gare de Pontivy (Morbihan), des voyageurs attendent en tenues du milieu du XIXe siècle, devant un train de l’association Chemins de fer du Centre-Bretagne.
Nostalgie du temps de l’ouverture de cette gare en 1864, du temps où, quand on achetait un billet, on avait sur le quai le train qui allait avec…
Seulement voilà, la gare n’accueille plus de ligne régulière de train de voyageurs depuis 1987… Et son guichet SNCF l’avait déserté en novembre 2015 après l’effondrement d’une partie du plafond du hall…
On comprend mieux pourquoi, ce vendredi 3 mars, Pontivy Communauté a souhaité mettre les petits plats dans les grands pour le retour du guichet dans les locaux de la gare.
Ceux-ci sont désormais la propriété d’un particulier depuis 2018, Jean-Philippe Van Walleghem, qui loue à la communauté une salle d’attente et un guichet, après avoir entièrement rénové l’intérieur des locaux.
Les services de ce guichet SNCF ont été repris par à la Boutique de l’office de tourisme de Pontivy Communauté à partir de 2016, et sont désormais de retour à la gare.
Ce guichet délivre des titres de transport SNCF, TGV, TER BreizhGo et PondiBus. Il délivre également les billets pour les trains de Noël, ou pour le train touristique de l’été…
Au fil des discours qui ont rythmé cette inauguration, quelques annonces qui prouvent que le renouveau de la gare de Pontivy ne va pas s’arrêter là.
Pour l’ensemble du ravalement, j’estime le coût des travaux à 250 000 € ! Mais j’ai vraiment envie de le faire… J’étudie le dossier…
Bernard Le Breton, président de Pontivy Communauté, a souligné la volonté de développer le train touristique estival Napoléon Express :
Avec les communautés de Baud et de Lorient, et l’association Chemins de fer du Centre-Bretagne, nous allons lancer, cet été 2023, chaque jeudi, le Train des plages, jusqu’à Auray, pour que les voyageurs puissent ensuite prendre la correspondance du Tir Bouchon vers la presqu’île de Quiberon…
Christine Le Strat, maire de Pontivy, a rappelé qu’il restait encore à engager les travaux pour faire de cette gare et de la place Alfred-Brard, un vrai Pôle d’échanges multimodal :
La première phase, dénommée Cœur de Pôle d’échanges multimodal, estimée à 1,8 M€, est programmée pour 2024 !
Les travaux prévoient des quais de bus sécurisés, des parkings, un abri à vélo, des bornes de recharge électriques, du nouveau mobilier urbain…
Le cheminement piétonnier, baptisé Chemin des écoliers, devrait également être prolongé jusqu’à la gare…
Néanmoins, les élus ne comptent pas se contenter de vendre des billets.
Un autre combat nous attend, celui du retour du train voyageurs à Pontivy ! Malgré nos alertes et nos relances, le service rendu par les bus BreizhGo n’est pas à la hauteur de nos espérances… Il est temps de passer à la vitesse supérieure !
Après l’abandon des bus »bolides » mis en place en 2017, Pontivy se trouve en effet aujourd’hui à plus de deux heures de la gare TGV de Rennes.
Christine Le Strat rappelle en outre que le retour du train voyageurs « devra passer par des investissements conséquents, pour conforter dans un premier temps la ligne fret, qui doit impérativement être maintenue pour des raisons économiques, mais aussi de bon sens écologique… »
Le Tire-bouchon passe à l’Isthme de Penthièvre. (Archives Le Télégramme)
À la fin du conseil communautaire de ce vendredi 2 décembre, le président d’Auray Quiberon terre atlantique, Philippe Le Ray a informé les élus sur le dossier du tire-bouchon. « C’est un dossier important pour nous. Lors d’une réunion autour du Contrat de plan État Région au sujet des mobilités, il a été question d’un certain nombre d’arbitrages, avec une petite musique de fond sur les soutiens financiers bretons à propos desquels il allait falloir hiérarchiser les priorités ». Inquiet pour son dossier, le président d’Aqta a écrit à la Première ministre qui avait eu vent du sujet lors d’une réunion publique à laquelle elle avait assisté à Quiberon, à l’époque du Grand débat. « Elle avait compris l’importance du projet. Si on a le soutien de l’État, ce sera plus facile. Tout le monde se tient ; ça se joue à quelques jours ».
Voilà neuf ans que les rails du port de Brest (Finistère) n’avaient plus été empruntés par un train de marchandises. Mais le retour du fret ferroviaire est en bonne voie, sous l’égide de la Région. Mardi 18 octobre 2022, un convoi a livré 1 300 tonnes de graines de colza à l’entreprise Bunge.
Le retour du fret ferroviaire à Brest est bel et bien sur les rails. Mardi 18 octobre, en fin de journée, un convoi de 400 mètres de long a fait son entrée dans le port, sous les yeux ravis de quelques spectateurs. Ces rails n’avaient plus vu la couleur d’un train de marchandises depuis près de dix ans ! Le train en provenance du centre de la France s’est arrêté au niveau de la gare de triage, en face de l’entreprise Bunge. C’est à cette dernière qu’est destinée la cargaison : 1 300 tonnes de graines de colza (deux tiers des quantités livrées ici chaque jour), qui seront transformées en huile et en tourteaux dans l’usine de trituration.
Sachant qu’un camion transporte 30 tonnes de graines, ce train équivaut à plus de 43 livraisons par voie routière. Au prix actuel du carburant, ça fait la différence : « La donnée économique n’est pas anodine, bien sûr, affirme Yvon Pennors, directeur de Bunge France. Le coût de la tonne au kilomètre est plus intéressant en train qu’en camion ». Mais il insiste sur le fait que la renaissance du fret ferroviaire s’inscrit dans un projet plus large, une « volonté partagée » entre acteurs institutionnels et entreprises.
La Société portuaire Brest Bretagne (SPBB) a investi deux millions d’euros sur deux ans pour réhabiliter ces voies ferrées et électrifier les rails. « C’est enthousiasmant que le port de Brest soit enfin reconnecté au fer », pointe Loïg Chesnais-Girard. Le président de la région Bretagne parle d’une « décision stratégique », le rail pouvant désormais relier la Cité du Ponant à Marseille, au centre de l’Hexagone, au reste de l’Europe… « c’est aussi une manière de décarboner notre agriculture bretonne. Plutôt que d’importer des céréales d’Amérique du Sud pour nourrir le bétail, on peut soutenir la production française ».
Le train ne remplacera pas totalement les livraisons par voies maritimes et routières, évidemment. « On joue sur la complémentarité, c’est tout l’intérêt du report modal que de créer des synergies », précise Christophe Chabert, directeur de la SPBB.
Pour le groupe Bunge, c’est une expérimentation. Le train arrivé mardi est le premier d’une série de dix, à raison de deux cargaisons par semaine. Si l’expérience est concluante, elle sera reconduite. Le but étant, à terme, que plusieurs entreprises du port de Brest s’emparent du rail pour massifier le fret ferroviaire et ainsi le rendre à nouveau attractif.
Pour faciliter la sortie des voyageurs qui arrivent en gare d’Auray, le tunnel qui avait été condamné va être rouvert à la fin du mois du juin, après des travaux d’accessibilité. (Le Télégramme/Stéphanie Le Bail)
« Le souterrain sera mis en service fin juin », affirme Fabrice Robelet, premier vice-président délégué aux infrastructures et aux mobilités à la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta), ce mardi 14 juin. Constatant qu’à certaines heures de pointe, les trois ascenseurs et la large passerelle n’étaient pas toujours suffisants pour gérer les flux de voyageurs qui arrivent en gare, la communauté de communes avait décidé, en décembre dernier, de rouvrir le tunnel. Un passage qui avait été fermé depuis plus d’un an.
La réouverture du tunnel était initialement prévue pour le printemps. Mais « un problème d’approvisionnement » a repoussé le projet, souligne l’élu. « Le site a, en revanche, été désamianté et dépollué, poursuit-il. La modernisation de l’éclairage a été faite, et la rampe, destinée aux valises et aux vélos, installée ». La sécurisation du sous-terrain et l’aménagement de la rampe ont coûté 260 000 € supplémentaires. Une somme financée par l’Europe (120 000 €), Aqta (70 000 €), la Région (42 000 €) et SNCF Gares et Connections (28 000 €).
« Les conditions de réparation des ascenseurs ont été grandement améliorées. Maintenant, en cas d’incident, c’est réparé dans la journée. »
La seconde - et dernière partie des travaux - qui concerne les revêtements des sols et des murs, est prévue à l’automne. « Mais on peut dire que la gare sera à 98 % prête pour l’été ». Le parvis du pôle multimodal est, lui aussi, en cours de finalisation. « Les espaces vont être libérés pour l’été. En même temps que le souterrain », assure l’élu.
Les aménagements de la gare seront terminés pour l’été. (Le Télégramme/Stéphanie Le Bail)
Quid des parkings à vélo ? S’il est possible de stationner sa bicyclette à l’abri, il n’existait jusqu’alors aucune structure autour de la gare d’Auray pour la laisser en toute sécurité dans un espace clos. Un parking à vélos sécurisés devait être installé à la Toussaint.
Mais là encore, « un problème d’approvisionnement » a retardé son installation. Fabrice Robelet l’assure : ils seront livrés à la mi-juillet. « Il y aura deux parkings à vélo, contenant quarante places chacun, l’un installé au sud de la gare, et l’autre au nord. Ces espaces fonctionneront sur le même principe qu’une consigne ».
Enfin, le dernier « point noir » de la nouvelle gare, qui a fêté son premier anniversaire ce samedi 11 juin, résidait dans les ascenseurs. En décembre dernier, l’un des trois élévateurs était resté inaccessible durant plusieurs semaines pour cause de panne.
Là encore, Fabrice Robelet se veut rassurant : « Les conditions de réparation ont été grandement améliorées. Maintenant, en cas d’incident, c’est réparé dans la journée », assure-t-il. Et de préciser : « La dernière panne a été soldée en deux heures. La SNCF est très réactive ».
Des paysages entre mer, plages et forêts, des vues splendides tout au long du trajet avec par exemple, à l’isthme de Penthièvre… Le Tire-bouchon, le petit train des vacances qui circule l’été entre Auray et Quiberon (Morbihan), reprend du service à partir de ce samedi 11 juin 2022, à 12 h 08 pour son premier trajet. L’année dernière, 153 000 voyages avaient été effectués pendant la saison.
Dès le 11 juin 2022, les 31 passages à niveau de la ligne retrouvent l’ensemble de leurs fonctionnalités. 23 sont équipés de demi-barrières, 5 sont à Croix de Saint-André et 3 sont situés sur des chemins piétonniers.
Nouveaux tarifs
Le train parcourt la ligne Auray-Quiberon 3 week-ends en juin (4 allers-retours par jour), les 2 premiers week-ends de septembre et tous les jours en juillet et en août. L’aller simple (en ligne ou en point de vente) est à 5 € (6 € à bord), l’aller-retour est à 9 €, le pass journée coûte 10 €, le pack dix voyages est à 30 €, le pass saison 135 €, les enfants de moins de 12 ans ne paient pas. Le transport des vélos à bord du Tire-Bouchon est gratuit mais soumis à restriction : les TER acceptant les vélos sont repris dans la fiche horaire. En revanche, les remorques, pliées ou non, tricycles, triporteurs et tandems ne sont pas acceptés.
Renseignements sur le site TER de la SNCF
Ouest-France
Son nom est synonyme d’été et non d’alcool. Le Tire-Bouchon reprend du service du 11 juin au 11 septembre 2022. Des milliers de personnes prennent ce train pour se rendre sur le littoral.
Le tire-bouchon desservira plusieurs haltes entre Auray et Quiberon : Auray, Belz / Ploemel, Plouharnel / Carnac, Les Sables Blancs, L’isthme de Penthièvre, Kerhostin Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon. « Chaque année, ce sont près de 150 000 voyageurs qui embarquent à bord du Tire-Bouchon durant l’été », signale TER Breizh GO. Le train est sur les rails les trois week-ends en juin (11 et 12 juin, 18 et 19 juin et 25 et 26 juin), les deux premiers week-ends de septembre (3 et 4 septembre et 10 et 11 septembre) et tous les jours en juillet et en août.
Côté prix, il faudra débourser 5 € pour un aller simple, 9 € pour un aller-retour et 10 € pour obtenir le pass journée. La place est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans.
Christophe Le Verger, président du TCN, présente le bilan devant les adhérents.
L’association Chemin de fer des Côtes-du-Nord (TCN) a tenu son assemblée générale, dimanche 20 février, au Point-Virgule. L’association agit pour la sauvegarde du matériel ferroviaire utilisé entre 1905 et 1956 sur le réseau départemental. Elle opère sur deux sites : à Boutdeville, sur la commune de Langueux, et à la gare de Plougonver, au sud de Guingamp.
Christophe le Verger, le président du TCN a souligné les 5 000 heures de travail technique et administratif réalisé sur les deux sites par les bénévoles, l’association comptant près de 150 adhérents. Malgré la crise sanitaire, le bilan de l’activité 2021 est positif, avec notamment plus de 4 000 passagers transportés sur le circuit de 900 m à Boutdeville et les animations réalisées à Plougonver en partenariat avec l’association Au Quai.
Le programme d’animations 2022 s’annonce riche, avec à Boutdeville le festival Baie des Arts en mai ; puis une balade patrimoniale avec l’association « Langueux Mémoire » en juin ; le vide-greniers en juillet ; et enfin, la Nuit des feux et les journées du patrimoine, en septembre. À Plougonver, le programme des animations sera élaboré en partenariat avec Au Quai.
Sur le plan technique, l’association envisage le remplacement des traverses sur la voie principale à Boutdeville, la rénovation de wagons, le travail sur deux locomotives en voie 40 et la poursuite de l’aménagement de la gare de Plougonver… De quoi occuper les bénévoles. À cela s’ajoute un projet de livre sur les cartes postales anciennes illustrant le réseau départemental.
Mais l’une des préoccupations majeures de l’association reste le « sauvetage » du bâtiment principal, servant de stockage et de lieu de travail, que l’Agglo envisage de démolir. L’association a fait des propositions pour préserver la partie saine et attend la réponse.
Une bonne nouvelle pour la ligne de chemin de fer du Centre-Bretagne :
En 2022, SNCF Réseau va faire des travaux de renouvellement de la voie entre Auray - Pontivy et Saint-Gérand .